Danser à la catastrophe suit un groupe d’artistes et activistes écologistes face à ce qui était l’un des plus grands projets de forage pétrolier de notre temps : le projet EACOP.

Laura, membre du collectif d’artistes engagés La Fournaise, participe à des actions de sensibilisation pour alerter sur les risques climatiques. Le groupe est convaincu que l’art peut jouer un rôle important dans la transformation des imaginaires sociaux et influencer les décisions politiques. Cependant, les activistes s’interrogent sur l’efficacité de leurs moyens pacifiques face à l’ampleur du projet EACOP, lancé en Afrique avec le soutien d’acteurs économiques et politiques majeurs.

En proie au doute et au bord du burn-out militant, Laura se questionne sur la pertinence des actions non-violentes, tandis que l’ensemble du collectif est confronté à des dilemmes éthiques et politiques qui menacent leur cohésion. Dans ce contexte d’urgence écologique, la question se pose : peut-on encore croire en l’art comme moyen d’action politique ? Et les moyens pacifiques sont-ils suffisants pour agir face à cette crise imminente ?

En tant qu’artistes, pouvons-nous encore nous contenter de danser à la catastrophe ?

Notre troisième spectacle mêle de nouveau théâtre, musique et danse pour proposer une réflexion sur les enjeux climatiques à travers des approches sensibles et concrètes.

Le projet a été sélectionné par le dispositif Créart’up de la Ville de Paris.

La première du spectacle sera joué le 2 avril 2025 dans la salle Jacques Bravo (Paris IX).
Le spectacle sera ensuite rejoué les 23, 24 et 25 mai au Théâtre Nicole Loraux (Paris V).

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